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Comment la série Metal Gear Solid a changé ma viesuite de l'article (page 2/2) par Ashley Davis - destructoid


MGS m'a présenté des personnages avec lesquels je peux m'identifier

On ne se sens pas plus proche des personnages avec lequel on joue et interagi parce qu'ils sont surhumains et qu'il déborde d'héroïsme. C'est plutôt les petites choses qui les rendent plus humains. Tous ces petits détails qui font qu'ils sont comme nous. Au cours de ces dernières années, les développeurs ont vraiment insisté sur le réalisme dans leurs jeux, et une grande partie d'entre eux nous proposent d'incarner des personnages modernes. Cependant, une grande partie de ce réalisme n'est le fruit que de l'aspect visuel. Plus le marine de l'espace ressemblera à un humain réel, héroïque et dur à cuire, autant, nous désirons créer une sorte de connexion avec lui. Pourtant, ces héros sont totalement différents de nous, joueurs, et il est difficile de s'identifier à eux.

Honnêtement, les seules fois où je me suis sentie aussi proche d'un personnage, c'est quand les développeurs de jeux ont décidé de laisser leur propre passé, de même qu'une bonne partie de leur personnalité, en faveur de l'imagination même du joueur. De cette façon, j'ai pu remplir les blancs avec les éléments dont je pouvais m'identifier. Aujourd'hui, je n'ai pas un, mais deux personnages qui me ressemblent beaucoup. Ça en devient presque effrayant !

Le premier personnage n'est d'autre que Emma Emmerich, qui a fait sa première apparition en tant qu'alliée dans Metal Gear Solid 2. Toutes les deux, nous parlons très doucement, et nous partageons pratiquement les mêmes peurs, même celle de l'eau! Alors qu'elle se plaignait qu'elle devait nager sous l'eau dans son propre monde, de mon côté, je me lamentais qu'il fallait que je nage toute une section du jeu. Ayant partagé ainsi cette peur commune avec elle, et en ayant connu une telle coïncidence, a été pour moi un sentiment extraordinaire qui m'a énormément rapproché de ce personnage. Et sa mort prématurée ne m'a jamais autant marquée que celle de n'importe quelle autre personnage de la série.

Quant au second personnage, il m'a étonné d'avantage. Sunny Gurlukovich, la jeune fille qui accompagne Otacon tout au long de Metal Gear Solid 4, est un reflet de ma jeunesse. Beaucoup de ces éléments m'ont suivis jusqu'à l'âge adulte. C'est une fille excessivement protégée, sans aucun ami de son âge. Elle n'a qu'un seul "parent" dont elle dépend, et elle se réconforte dans la technologie et la connaissance. Elle est aussi très désireuse de plaire, comme en témoigne sa lutte incessante de cuire correctement des oeufs pour les seules personnes qui comptent dans sa vie. Elle fait même de son mieux pour Snake, qui pourtant la méprise en ne lui offrant aucun signe émotionnel en retour. Sa volonté, sa naïveté et ses enfantillages faisaient partie de toutes ces choses que j'ai vues en moi, lorsque que je regardais les évènements de MGS4.

L'un des passages qui m'a le plus touché dans MGS4 n'était pas la fin, contrairement à beaucoup de personnes. C'était plutôt le moment après la trahison de Naomi envers Snake, lorsqu'elle s'allie à Liquid Ocelot. Elle ne m'avait pas mise en colère parce qu'elle avait doublé Snake ou bien parce qu'elle avait joué avec les sentiments d'Otacon. C'était plutôt sur le fait qu'elle ait trahi la confiance de Sunny. Parce qu'on se ressemble tellement, je savais que cet évènement allait briser le coeur de la petite, tout comme le mien l'était. Lorsqu'un jeu peut susciter une telle émotion en moi, comme mon attitude protectrice pour Sunny et ma sympathie envers Emma, je sais qu'il renferme quelque chose de spécial. Je tiens à remercier ces deux personnages pour cela, et je m'en ficherais bien si Kojima m'avait espionné toute ma vie pour les créer.




MGS m'a présenté à GA-KO et à Kerotan

Vous les connaissez, non? Ils sont tous les deux apparus dans la série MGS, à plusieurs reprises.

Apparemment, ces deux personnages trouvent leurs propres origines au sein même de Konami, mais pas dans les jeux vidéo. On doit leur création d'une division de Konami appelé von Traumer. D'après mes recherches, ils font partie d'un groupe de personnages destinés pour les enfants, en apparaissant dans plusieurs livres éducatifs Japonais. Ils sont aussi meilleurs amis et adorables. J'adore le fait qu'ils n'ont aucun rapport avec les jeux, le monde adulte, ou même avec l'univers de Metal Gear Solid. Mais de nouveau, Kojima est arrivé à les insérer, comme le montre les images ci-dessus.


MGS m'a aidé à mieux me comprendre, en tant que joueuse

Comme je l'ai mentionné à plusieurs reprises maintenant, je n'aime vraiment pas la série Metal Gear Solid. Je peux apprécier l'histoire qu'elle raconte, mais en tant que jeux, je la déteste. L'infiltration et les first/third person shooter sont deux genres de jeux qui ne m'ont jamais accroché, et aucun des quatre MGS ne m'a aidé à dépasser cette répulsion des genres, comme je l'avais espéré. La principale raison pour laquelle je déteste ces deux styles de jeu est simplement parce que j'y suis nulle, principalement pour le dernier. J'ai joué un peu à quelques jeux de tir sur PC avant l'arrivée de cette génération de consoles, ce qui a eu pour effet de rendre aujourd'hui ma visée sans souris imprécise, et un manque de patience certain.

Je l'admets ouvertement, je n'ai pas joué moi-même à la majorité des jeux. Dès le début, je leur ai donné une chance à chacun, et ensuite déçue, j'ai passé la manette à Anthony. Malgré ma frustration avec le gameplay, Anthony était déterminé à continuer pour que je puisse poursuivre l'histoire de la série, en espérant que, finalement, j'en retire un certain plaisir. Mais à part les notes écrites ci-dessus, ce n'est pas le cas...

Inutile de dire que, au fil des jeux, j'étais intimement convaincue qu'il y avait quelque chose qui clochait chez moi. Pourquoi ne pouvais-je pas apprécier une chose que de très nombreuses personnes affectionnaient tant ? Tout le monde aime les jeux Metal Gear, sauf moi. En raison du fait que l'expérience MGS est principalement construite sur les aspects visuels et auditifs, j'aurai du aimer ces jeux. Est-il possible que mon incapacité de jouer m'empêche de les apprécier comme tout le monde ? Eh bien, il s'agit là qu'une moitié de la vérité.

Toute ma vie, j'ai simplement joué aux jeux que j'ai aimés. Si vous me demandez pourquoi je les aime, je serais incapable de vous répondre. Si vous voulez connaître mes jeux favoris, dans ce cas, je vous présenterais une énorme liste. Passer par la série MGS m'a forcée à sortir du monde agréable des plates-formes et des puzzles. Cette expérience m'a ouvert les yeux sur les choses que j'aime, et plus important encore, sur les choses qui me déplaisent dans les jeux vidéos : les cinématiques. Le Codec peut également être mis dans le même sac.


Je ne veux pas dire que j'ai horreur des histoires dans les jeux vidéo. L'histoire a une place prépondérante dans l'expérience dans sa globalité. Il est évident que si elle est absente, la plupart des joueurs vont créer leur propre histoire. Mais ce que je déteste, c'est quand l'histoire est racontée par des cinématiques non-jouables. Comme nous le savons tous, Metal Gear Solid est le meilleur exemple de jeu qui renferme des cinématiques à outrance. Le fait que ça arrive si souvent et si longtemps m'a permis de comprendre que je préfère les histoires racontées par le gameplay. Une fois que je suis immergée dans l'histoire, je ne veux plus en ressortir. C'est pourtant ce que font les cinématiques et le Codec, et d'une manière bien brutale. Premier moment je m'infiltre, l'instant suivant je dois abandonner la manette pour me regarder m'infiltrer d'un autre angle, ou pour écouter un appel qui m'informe sur quelque chose que je connais déjà. Même si les histoires de Kojima sont très intéressantes, la façon dont il les présente, entrecoupées de moments non-jouables, est pour moi ce qui a tué la série.

Mais vous savez quoi? Je suis aussi heureuse de les avoir tous fini comme le plus grand des fans de MGS (ma meilleure moitié). L'expression "a changé ma vie" est une description assez précise de ce que ces jeux m'ont apporté. Aucune autre série n'aurait pu avoir le même impact sur moi, et pour ça, je suis très reconnaissant envers Solid Snake et Mr. Hideo Kojima.

Ashley Davis
Destructoid.com



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